La supplémentation durant la grossesse à base de nutriments comme l’acide folique, ou encore de fer est communément admise dans la pratique médicale. De plus, ces stratégies de prévention sont unanimement recommandées par les grandes organisations internationales depuis de nombreuses années (OMS, CDC…). Ces 6 derniers mois, de nombreuses études et rapports ont permis de remettre au-devant de la scène l’importance de l’iode avant et pendant la grossesse, aussi bien pour la mère que pour son enfant.
Le National institute of Health (USA) a publié en janvier 2018 une étude prospective de cohorte démontrant l’importance de l’iode durant la période de préconception. En effet selon l’étude, les femmes souffrant d’une carence en iode modérée à sévère voient leurs chances de tomber enceinte réduite de 46%1. Cette étude permet donc de mettre en avant l’importance de l’iode en période de préconception.
Plusieurs études et rapports ont également permis de démontrer que toutes les populations à travers le globe sont touchées par des problèmes de carence en iode. D’après cette même étude conduite par le NIH (USA), l’on découvre que 44,3% des participantes ont des niveaux insuffisants en iode1. De manière similaire, de récentes études en Europe ont démontré que les femmes enceintes n’atteignaient pas les apports journaliers recommandés en iode, pour exemple l’étude MoBa (Norwegian Mother and Child Cohort Study) a permis de démontrer que 63% des femmes norvégiennes avaient un apport quotidien faible en Iode2. Récemment, en mars 2018, L’UNICEF et l’association non-gouvernementale Gain (Global alliance for Improved Nutrition) ont publié un rapport commun mettant en exergue les risques d’un manque d’iode pour le développement cérébral précoce chez l’enfant. Ce rapport a permis de démontrer que 19 millions de nouveau-nés sont à risque de développer des dommages cérébraux irréversibles (diminution du QI) qui pourraient être évités via un apport correct en iode chez la femme enceinte3.
De plus en plus, les recommandations internationales s’accordent sur la nécessité d’une supplémentation en Iode durant la grossesse. C’est le cas notamment des guidelines 2017 de l’American Thyroid Association qui recommande : «Toutes les femmes enceintes devraient ingérer environ 250 μg d'iode par jour (recommandations 5). Dans la plupart des régions, y compris les États-Unis, les femmes qui envisagent une grossesse ou qui sont actuellement enceintes devraient compléter quotidiennement leur alimentation par un complément alimentaire oral (recommandations 6).»4 A travers des produits de qualité répondant aux dernières recommandations comme Yodocefol ou Natalben plus, Versalya Pharma répond aux besoins des professionnels de santé en apportant des solutions concrètes et accessibles à toutes les patientes.
Bibliographie :
- J L Mills, G M Buck Louis, K Kannan, J Weck, Y Wan, J Maisog, A Giannakou, Q Wu, R Sundaram; Delayed conception in women with low-urinary iodine concentrations: a population-based prospective cohort study, Human Reproduction, Volume 33, Issue 3, 1 March 2018, Pages 426–433.
- Marianne H Abel et al. Suboptimal Maternal Iodine Intake Is Associated with Impaired Child Neurodevelopment at 3 Years of Age in the Norwegian Mother and Child Cohort Study, The Journal of Nutrition(2017).
- UNICEF, GAIN. Brighter Futures: Protecting early brain development through salt iodization – The UNICEF-GAIN partnership project. New York: UNICEF; 2018
- Alexander Erik K., Pearce Elizabeth N., Brent Gregory A., Brown Rosalind S., Chen Herbert, Dosiou Chrysoula, Grobman William A., Laurberg Peter, Lazarus John H., Mandel Susan J., Peeters Robin P., and Sullivan Scott.Thyroid.Mar 2017.315-389.